« C’est difficile d’exprimer comment moi, je n’aime pas mon propre travail. J’en suis fier, d’une certaine manière, mais aussi dégoûté par tout ça, ce n’est jamais aussi bien que j’aurais voulu. Je vois chaque livre comme un échec. La prochaine fois, faire mieux ou, comme Beckett a dit, « rater mieux ». Fail better. Et je crois que si un artiste, un écrivain, musicien ou peintre est trop impressionné par son propre travail, il ne peut pas être un grand artiste, je ne vois pas comment c’est possible. L’art, c’est une manière de vivre, non pas humiliante, mais on doit être humble. Sinon tu deviens con tout de suite ». Paul Auster, interviewé par Claire Devarrieux dans la Libération du 07/03/2013.
Un bouquin dans ma bulle
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Un bouquin dans ma bulle 
J’ai lu une interview de Marc Levy dans le Ciné Télé Revue où il expliquait qu’il avait peur que chacun de ses romans soit un échec. Comme quoi, même les plus grands doutent de leurs propres capacités 🙂
Aah oui, je l’ai justement vu à la foire du livre. C’était rigolo, un jeune étudiant lui a demandé s’il faisait toujours des fautes d’orthographes et il a avoué que oui et qu’il ne fallait pas s’arrêter à ça si on voulait écrire. Donc doute + fautes d’orthographe = possible succès si on sait prendre le recul pour corriger tout ça et toujours être humble, c’est la leçon qu’il essayait de faire passer aux jeunes étudiants qui l’interrogeaient. 😛